La radiofréquence du genou consiste en une thermo-coagulation (destruction thermique réversible réversible) des nerfs sensitifs du genou afin de couper le signal nerveux qui est à l’origine de la transmission de la douleur.
Il s’agit donc en quelque sorte d’un geste visant à désensibiliser le genou.
Un « bloc-test », test anesthésique qui consiste à endormir les nerfs de manière temporaire, est réalisé préalablement 2 à 3 semaines avant le geste de radiofréquence afin de prédire l’efficacité de la procédure.
Un antalgique per-os simple vous sera prescrit afin d’être pris environ 1h avant votre rendez-vous.
Vous êtes accueillis par un manipulateur ou un radiologue qui vous explique la procédure.
Le médecin prend connaissance de votre dossier (lettre de votre médecin, dossier d’imagerie, éventuel compte-rendu opératoire). Vous pouvez lui poser toutes vos éventuelles questions.
Vous serez allongé sur le dos durant la procédure.
Toutes les précautions de stérilité et d’asepsie sont prises.
La préparation (interrogatoire, désinfection, préparation du matériel à usage unique) est plus longue que le geste en lui-même qui est relativement rapide.
Le geste est réalisé sous anesthésie locale, nous pouvons donc vous expliquer en temps réel la procédure.
Après le geste, vous serez surveillé(e) environ 30 minutes dans nos locaux afin de s’assurer de la bonne tolérance.
Ensuite un repos de 24h est préconisé pour une meilleure efficacité.
Compter environ 1h, temps de préparation et de surveillance compris.
Le geste en lui-même ne dure qu’environ 15 à 20 minutes.
Douleurs persistantes sur prothèse de genou
Arthrose du patient jeune.
Arthrose si chirurgie non indiquée ou difficilement réalisable.
Toute intervention sur le corps humain, même conduite dans des conditions de compétence et de sécurité maximales, comporte un risque de complication. Comme pour toute ponction, il existe un très faible risque d’infection et de saignement. Toutes les précautions nécessaires sont prises pour les éviter.
Il existe de manière plus spécifique à ce geste un risque d’atteinte des petites artères avec possibilité de « faux anévrisme » : le guidage scanographique permet de réduire au maximum ce risque